Oupss, je suis encore partie au Mexique… Décidemment, il y a des choses dans la vie qu'on ne peut pas empêcher!
Départ donc le 17 avril dernier, avion du soir bonsoir, je crois que c'est le moment que je préfère dans les voyages.
Courte escale à Madrid, contrairement aux craintes de ma voyagiste, Iberia assure les vols (J'ai eu vent des grèves engendrées par les annonces d'un grand nombre de licenciement au sein de la
compagnie). Redécollage a media noche pour Mexico, arrivée sans encombres, et sans ouvrir l'oeil au dessus de l'Atlantique, vers 6 du mat.
Un peu par flemme, un peu par stress, et un peu parce que je l'ai prévu dans le budget, je prends le bus directement sous
le terminal, direction Puebla. Il est tôt, j'ai du temps avant de prendre la route pour le Chiapas, donc je vais faire une étape dans cette ville dont j'ai beaucoup entendu parler, et en bien.
Mazette, chez Estrella Roja, ils ne font pas dans le cheap! Petit déjeuner et WiFi à bord, rien que ça…
Ma vraie arrivée au Mexique se fait donc à Puebla. Après une heure ou deux de bus, j'arrive à la CAPU, la gare routière
principale. Je prends vite mon billet pour le soir, comme ça j'ai les mains libres pour passer ma journée. Il fait beau, il fait chaud, c'est bruyant, ça bouge de partout, c'est parfait. Je saute
dans un micro dirction le Zocalo, je vais faire la touriste!
Puebla
En effet, Puebla, tout du moins le centre
historique, est une belle ville, la quatrième du pays. Il y a l'inévitable Zocalo, le non moins inévitable plan quadrillé, et des façades splendides, des maisons qui me font rêver, oui vraiment
c'est très beau. Je déambule tranquillement dans les rues (il fait quand même superchaud :S), je visite la cathédrale aux plafonds irréels,des placettes, d'autres églises… Tout de même, je mange
aussi! Un bon plat de chilaquiles en salsa verde. Miam, bienvenue au pays!
Après une bonne balade en ville, et un arrêt sieste/lecture dans un parc, je reprends le micro pour la CAPU. Une bouteille
d'eau, quelques trucs à grignoter pour la route, et un ptidej en prévision. La compagnie compte 11 heures de trajet, mais on ne ait jamais! Coup de bol, de Puebla à San Cristobal, personne ne
vient s'installer à côté de moi, je peux dormir tranquille! Et mieux que dans l'avion! Résultat, endormie à la sortie de la ville, vers 22 heures, je me réveille 9 heures plus tard à Tuxtla.
Bonheur, le relief chiapanèque se réveille dans une brume douceureuse, tout est vert, la route sinueuse, et je sens les premiers signes du retour à l'écurie!
San Cristobal
J'arrive sur les coups de 8 heures et demie. Je crois que c'est la meilleur heure. Il descend des Altos un petit vent frais
d'avril, le soleil est éclatant, et la ville est déjà bien active. Rien n'a vraiement changé, cela dit. La gare est toujours aussi petite, il y a toujours auant de taxistas qui s'évertuent à
vouloir vous emmener, hein, "amiga"?! Non merci, je vais aller à pied jusqu'au centre, après tout je sais où je vais, et on m'attend! Je remonte donc jusqu'à la Real de guadalupe pour retrouver
mon "amiga" qui vit là, et vient d'emménager tout là haut, dans le huitepec! L'endroit est merveilleux, et je pèse mes mots. Bien sûr, il se mérite, il faut grimper, grimper, et grimper encore,
pour arriver la route où la route s'arrête. La maison est nichée dans la forêt, entre d'immenses pins colonisés par les orchidées. Et par les colibris, qui sans hésitation aucune virevoltent à 2
mètres de la chaise où je bois un délicieux café des Altos de Chiapas…… AAaaahhhh……!!!! Il règne ici le plus grand calme. C'est une drôle de sensation de se savoir ici sans entendre le tumulte de
la ville. Comme quoi même au bout de 10 ans, il y a encore des choses à découvrir (et je veux bien signer pour 10 ans encore!!).
Après avoir pris possession de mes appartements, je me prépare … à me la couler douce! Pas de grandes excursions, ni de
voyages entrepris à travers la région. Le programme est simple, détente, repos, et glandouille (un peu de fiesta et cerveza quand même, hey!!).
Las Grutas de Rancho Nuevo
Elles sont siutées à l'extérieur de la ville, direction Comitan. Il faut compter une vingtaine de minutes. C'est un endroit
assez déroutant, et impressionant. Très familial aussi, nous nous y rendons sous une pluie battante, ce qui n'empêche pas les visiteurs de venir piquer-niquer, balader à cheval, à vélo, et
éventuellement visiter les grottes!
Ne dirait-on pas une Calavera?
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Zincantan
Je connaissais San Juan Chamula, mais pas Zinacantan. Dont
acte. Ici, c'est moins grand, et moins "démonstratif" que Chamula. Plus rural aussi on dirait. Le village à proprement parlé n'offre pas un intérêt majeur. il faut juste déambuler, tranquille, et
observer. C'est ma pratique favorite ici. Après un bon tour, on déboule ur la place de l'église, et sur l'église, dans laquelle nous nous faufilons, qui par conviction, qui par curiosité. Tout y
est. La couleur, les fleurs, les statues, Marie, et la foi. C'et toujours une sensation curieuse d'entrer dans une église mexicaine.
Déambulation
sancristobalistiques
Comme lors de mon voyage précédent, je prends surtout du temps
pour marcher dans la ville. C'est vraiment comme ça que je l'apprécie à fond. Je m'arrête souvent, au détour d'une place, d'un couvent, d'un marché, et j'observe toute cette vie bouillonnante.
C'est ce qui me plaît ici.
Même celles du retour……