Mexique 2010 (19-27 novembre)

Publié par La Cabeza de Hormiga

Voyage éclair à San Cristobal 

Une escapade rapide, mais d'autant plus appréciée! Effectivement, je ne suis restée que 7 jours sur place (et 2 jours et demi de voyage pur, entre avion, bus et taxi...)

Mais ça valait le coup. D'abord, parce que sur si peu de temps, j'ai vraiment apprécié à fond chaque chose et chaque moment. Ensuite parce que l'envie de revenir à San Cristobal était si forte depuis des années, que ça a été un pur moment de félicité!

 

Décollage le vendredi 19 novembre, de Marseille. L'avion a du retard, plutôt que de décoller à 19.30, nous partons à presque 21.00. Pas de stress, la correspondance à Madrid est pour 00.40, ça devrait le faire....

Correspondance réussie (et puis du coup je n'ai pas attendu vraiment longtemps!), et j'embarque à bord de l'AIrbus "Salvador Dali". Le nom me plaît, je me dis qu'avec un nom comme ça, le vol va être harmonieux....pour moi. Car, oui, j'ai la trouille en avion. C'est donc parti pour 12h de vol, dans la rangée du milieu miraculeusement inoccupée pour moitié, ce qui me permettra au moins de dormir 5 ou 6 heures.

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Vers 5.00 (heure locale), le Salvador Dali attaque sa descente sur la Ciudad de Mexico. Je repère une place vide près d'un hublot et m'y précipite. Maravilla. C'est sûrement le moment le plus magique du voyage, la descente sur cette ville tentaculaire. Nous survolons de si près les immeubles, les ponts, les routes..... Bien sûr, je n'ai pas oublié que l'aéroport est en centre ville. Casi.

Je passe avec  succès le "feu" de la migration (J'ai appuyé sur le bouton, et j'ai eu la lumière verte!)

Ravie de voir que rien n'a changé ici!!!! Je m'offre un café de Olla, Ô joie, après si longue nuit, de sentir cette odeur de canelle, Ô merveille, de sortir de l'aéroport, et d'être accueillie par le tumulte chilango. Pas 6.00 encore, et déjà ça crie, ça klaxonne, ça court, les pneus crissent, et un flic joue avec son fusil à pompe. Te amo Mexico, ya era tiempo!!!!

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  Après un petit en Aerotren pour aller au Terminal 2, je reprends l'avion pour Tuxtla vers 13.00. En avant!

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 Comme convenu, mon amie m'attend à l'aéroport de Tuxtla. Attention, ce n'est pas un aéroport international (même si c'est écrit au dessus de la porte!). Pour ceux qui connaissent, on dirait plutôt l'aéroport de La Rochelle, ou celmui de Tours. Bref. J'ai voyagé (avec Aeromexico) à côté d'un type qui a ronflé pendant une heure et demie.

Nous prenons la route pour San Cris. J'ai rarement roulé dans une voiture particulière au Mexique, plutôten taxi, et casi exclusivement en ville. Là, c'est sport. La signalisation est inexistante, ou presque, quant au code de la route.... La combine c'est que si un véhicule se colle trop près du vôtre, il faut se déporter sur la droite pour qu'il puisse passer, voiture en face ou pas.... C'est un peu ... déroutant! Mais ma cops gère tout ça d'une main de maître!

 

Et enfin, nous arrivons à San Cristobal. Petit tour par le centre ville (obligé, c'est la route de la maison), en cette fin d'après midi du samedi. Il y a du monde, c'est animé, j'entends déjà les marimbas, rien n'a bougé. A quelques détails près bien sûr, mais sinon rien n'a bougé. AArrgghhh...... Etrange de me retrouver là, après en avoir rêvé si fort. C'est irréel. P1120582.JPG

Allez, même pas fatiguée! La première chose à faire, prendre une douche, et ressortir! Je ne suis pas là pour faire la sieste, et j'aurai tout l'hiver froid et français pour me reposer. Après à peine 20 minutes à la maison, je ressors donc (mon amie est déjà repartie au boulot). Je suis propre, j'ai les yeux lourds de fatifgue mais papillonant d'une chose à l'autre, d'un visage à l'autre, il fait doux, je respire à fond. C'est extra. Je reprends des rues très familières, j'entends les sons. Et j'atterris au TierrAdentro (un café centre culturel sur Real de Guadalupe, je conseille vivement), pour boire une Negra Modelo. La suite de la journée, ou plutôt soirée se déroulera ainsi, sans obstacle, sans montre, et sans téléphone.

 

Dimanche 21

Midi. Yes! Ca veut dire que j'ai fait la grass'mat'. En voilà une bonne nouvelle. Hier soir nous avons un peuP1120601 trainé dans quelques cafés, au Revolucion, d'abord, puis au Perfidia. Parfait.

 

Aujourd'hui (et comme les jours à venir), pas de programme précis. Nous descendons manger sur l'Andador, à la Galeria. Je passerai une partie de la journée à faire des photos. Je me prends de passion pour ça. La lumière est extraordinaire ici, et les couleurs n'en ressortent que magnifiées.

¡¡¡Ay Mexico, como te quiero!!!!

 

Lundi 22

On se lève moins tard. Je veux aller au marché commencer à faire mes emplettes, j'ai eu des consignes avant de partir. Le marché de Santo Domingo est immuable, il y a toujours deux "parties". Celle, en haut, où travaillent les gens des villages aletnours, et qui vendent l'artisanat local et très typique (couvertures, sarapes, ponchos, animaux en terre cuite, sacs, articles de cuir...), et plus bas, vers l'entrée de l'Andador, les stands de bijoux tenus par des mexicains assez jeunes, ou alors par des européens.

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J'achète quelques babioles, et prend énormément de plaisir à déambuler dans les allées.

Nous allons manger au Madre Tierra sur Insurgentes, en compagnie d'un coq et d'un chat noir. Sic.

Je refais une immense balade à pied dans la soirée, puis tranquille devant le feu de cheminée.

 

Mardi 23

P1120643Ma copine ne travaille pas aujourd'hui. Ni hier non plus d'ailleurs. Ce matin, grande mission, nous allons à la migration. Elle doit payer son visa annuel, et nous sommes à 2 jours de la date d'échéance. C'est l'occasion pour moi de me balader dans des endroits beaucoup moins typiques de la ville; car une fois sortis du centre, rien n'est plus pareil. Fini les belles maisons coloniales, fini les rues piétonnes, nous sommes dans le Mexique "réel". Des baraques en parpaing jamais finies, des quantités industrielles de fils électriques, des gargotes, des tiendas, mais c'est aussi ça que j'aime. Je m'aperçois que la ville s'est vraiment étendue. Il y a maintenant 2 supermarchés, un complexe de cinéma, des banques hors centre ville.

 

Finalement nous ne resterons pas longtemps à la Migra. Trop d'attente. Et l'heure de la fermeture approche. Nous reviendrons demain.

 

Vers 18.00, nous avons rendez vous devant la Catedral avec Marie (ou Maria?), pour aller boire un verre. Nous allons sur Real de Guadalupe, à la Viña del Bacco, un tout petit bar à vin vraiment chouette, avec une belle carte (et du bon vin), et de la bonne musique.C'est un vrai bon moment.

 

Mercredi 24

Le soleil est encore et toujours de la partie. Après ma promenade matinale et coutumière (même en si peu de temps, on prend des habitudes!) et una vuelta à la Migra (oui, oui, otra vez!), nous partons à San Juan Chamula. Pour le coup, ça fait bien longtemps que j'y suis allée. Je trouve l'ambiance moins pesante que les fois précédentes. Sûrement du au fait qu'il y a de plus en plus de touristes, les Chamulas ont appris à faire avec.... Après une séance photos devant l'église (ce petit bijou), nous grimpons dans une rue derrière, histoire de retrouver la gargote perdue où j'ai le souvenir de sessions très arrosées. Nous boirons une Victoria devant un petit autel coloré et chamanique, et entourés de guajolotes (dindons). Asi es la vida en San Juan Chamula!

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L'après midi, j'ai rendez vous avec Miguel, au TierrAdentro. Miguel, on s'était ratés lors du voyage en 2004, pour je ne sais plus quelle raison. Là, pas question de se louper! Quoique, on y arrive quand même, mais à force de messages, de mails et de coups de fil, on  arrive à se retrouver, sur le Zocalo, en début de soirée. Très émouvant de serrer dans mes bras cet ami si cher! Neuf ans séparent cet instant de celui où on s'est vus la dernière fois! Du coup on a pas mal de choses à se dire, forcément. C'est délicieux!

 

Jeudi 25

Petite routine. Matinée photos. Avec Flo nous referons un tour (cette fois ci, le dernier!) à la Migra. Bonne picohe, l'histoire du visa est enfin résolue.Puis déjeuner à la maison avec les amis, pour manger une savoureuse pechuga de pollo, et détente dans le hamac. Je file aussi à Santo Domingo et sur l'Andador pour fignoler ma liste d'emplettes.

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L'après midi, j'attends en vain Miguel, avec qui je devais boire un café. Il ne viendra pas. Je sais que son boulot est très prenant, et son emploi du temps très aléatoire. Mais je suis très triste de ne pas le voir. Je pars le lendemain.

Dernière soirée, plutôt chouette, et même très chouette. Vin californien, amigos y muy buena onda… J'essaie de ne pas penser que demain je m'en vais… Ca ne ferait que gâcher la soirée. 

 

Vendredi 26

Réveil matinal, comme d'habitude, et dernier tour à Santo Domingo, histoire de combler la place qui reste dans mon sac. Je flâne un grande partie de la journée, appareil à la main. Je sais que es deux jours à venir vont être plutôt durs… Je m'emplis de l'ardent soleil mexicain, des bruits, des rumeurs, des odeurs. Je pense déjà à la prochaine fois!

A 15.00, dernier repas en compagnie de Flo, je finis mon paquetage, et hop, direction la Terminal Camionera. Le bus part à 18.00. J'arriverai à Mexico très tôt, pour prendre l'avion.

Adios Amigos tan preciosos, quelle semaine époustouflante et pleine de chaleur. ¡Les quiero mucho!

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Le voyage retour (samedi 27, dimanche 28 novembre)

Le bus n'est pas parti à 18.00, mais plutôt vers 20.00… A peine 40 bornes plus loin, bien avant d'arriver à Tuxtla, nous nous arrêtons. Il y a eu un accident, dramatique au vu du nombres d'ambulance et de patrouilles de police. Nous repartirons deux heures plus tard. La nuit passe. Arrêt vers 4.00 au restaurant Paraiso, halte incontournable. Vers 8.00, mon voisin descend du bus, en me souhaitant une bonne fin de voyage. Non, nous ne sommes pas à Mexico, mais seulement à Puebla. Je commence à redouter d'arriver à la bourre à l'aéroport. Le stress monte, et du coup me fait oublier la tristesse d'avoir quitter San Cristobal. J'arrive à la Tapo à 10.OO bien sonnées, je saute dans le premier taxi, qui me la joue Fangio, et double tout le monde par la droite, y compris les flics. Ouf! J'arrive à l'aéroport pile poil pour l'enregistrement. J'embarque peu de temps plus tard. 

Nous atterrissons à Madrid beaucoup plus tôt que prévu. Et commence une longue attente, vu que le prochain vol est annoncé 11 heures plus tard. Résultat? Je connais le Terminal 4 comme ma poche!

Puis le petit vol vers Marseille, où j'arrive dans la soirée. Il fait froid, il fait nuit …

Mexico, a penas estoy llegando que ya pienso en verte de nuevo……… porque

asi me gusta

 

Les photos sont .

 

Publié dans Découvertes, Culture

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